Take a trip to Amsterdam
Au beau milieu d'un lac au fin fond de la Hollande.
Quelque peu chargé, je monte sur le pont avec mon appareil et reste ébloui par ce spectacle.
Un soleil couchant. Au milieu des nuages.
Certains rayons viennent frapper la coque de notre navire embrumé.
Seul. Enfin. Pas tout à fait. Seuls.
Coupés du monde. In the middle of nowhere.
My favourite nightmare
I pass the door...
Threw my mind, shadows seems to move around.
She's standing there. She looks at me.
I can't hold her look...
Please forgive me my sweet princess.
I know that 's not fair. But that's the way it is.
She's crying at my shoulders. Her tears slip deep in my soul.
And I can't hold my own emotions...
I feel as powerless as this little girl who's asking why it has to be like this.
Sorry, I can't answer. All my life, I dread this instant.
I loved you so much...
Mr Mojo Risin'
You follow the indian chief
To find yourself in the cave
And meeting, stoned, the death...your death.
Lezard-King is born.
Glory, fame,
You're flying bellow heaven; already...
Monster of energy, you run away in alcohol and drugs
What you pretending to love and even surch.
L.A. Women want your cock,
While Nico suck it.
And you're beggining to ask yourself why.
In a parisian flat
And more precisely in the bathroom,
This is the end. Beautiful friend.
Always In My Head
"Tu m'attendra ? " Me dit-elle d'un regard avide d'une réponse qu'il m'était bien sûr difficile de ne pas énoncer...
Et, contente de m'avoir pris au piège, elle m'embrassa encore une fois avant mon départ comme pour céler un pacte; qu'elle m'obligeai ainsi à respecter...
Qui es-tu?
Que veux-tu?
Me demandais-je en regardant ses yeux si captivant...
J'ai l'impression que tu me connais déjà trop bien...C'est effrayant...
Je connais l'issue.
Il n'en existe pas.
Maintenant j'ai l'impression d'être vide. Il me manque une partie de mes sens.
Tu as puisée dans une source en moi qui n'est plus.
So glad to see you my angel
J'entends les disputes de l'autre côté du mur...Dans la pièce voisine...
Et peu après ce sont les coups d'un inconnu qui pleuvent et m'empêchent de réspirer.
Les premières notes, les premières mélodies sont une libération.
Des touches blanches et noires qui apaisent pour un temps ce cauchemard.
Très vite propulsé sur le devant de la scène, trahison et hypocrisie ne contribue qu'à me renfermer sur moi-même...
C'est alors que mon esprit ce trouble et que du haut de cette falaise la chutte me semble éternelle.
Mais ce n'était pas mon heure...Amorti par d'épaisses ramures, je survi...
S'ensuit
un rêve dans lequel rouge et blanc s'imisce et m'apaise...Manque de
sommeil...Manque de nourriture...Trou noir...Que s'est-il passé ?
J'ai besoin de reprendre les choses en main, de refaire surface.
Mais je sens ce métal froid s'introduire au plus près de mon
coeur; et c'est mon sang qui maintenant se répand quand elle accourt et
que je m'éloigne petit à petit...Je ne sens plus le poids de mon
corps...J'ai si froid...Je ne sens plus tes mains...I'm so glad to see you my angel...
Virgin Suicides
Nous récuperions les photos qu'on avait jetées aux ordures.
Nous avions des pièces du puzzle mais il subsistait des lacunes.
D'étranges formes vides dessinées par ce qui les entourait, semblables à des pays inconnus.
Ce
qu'elles avaient laissé n'était pas la vie mais une liste banale de
choses ordinaires : le tic-tac d'une pendule, la pénombre d'une chambre
à midi, le scandaleux égoïsme d'une femme qui ne pensait qu'à elle même.
Nous entreprîmes l'impossible effort de les oublier.
Nos parents y arrivaient mieux que nous, retrouvant leur tennis et leurs cocktails comme s'ils avaient déjà tout vu.
Le plein été revint...
Déjà plus d'un an que Cécilia s'était ouvert les poignets, distillant le poison dans l'air.
On a tout dit de ces filles au long des années mais nous n'avons jamais trouvé la réponse.
En définitive, qu'importe l'âge qu'elles avaient ou même qu'elles aient été des filles.
Seul
compte le fait que nous les avons aimées et qu'elles n'ont pas entendu
nos appels, qu'elles ne les entendent toujours pas là où elles se sont
retirées, seules à jamais; là où les pièces manquantes manqueront pour
toujours.
Virgin Suicides's epitaph from S. Coppola
JO 2008
Les lumières scintillent. Les façades s'illuminent. Le ciel s'éclaire d'une lumière artificielle rougeâtre, donnant une impression de bain de sang bien à propos.
Les gens semblent heureux. Mais certains visages paraîssent crispés. Les droits de l'homme sont bafoués et les voici sur le devant de la scène. Il faut assurer l'image. Eviter la prise de conscience générale. Les enfermer dans un cocon protecteur. Lobotomisation. Docilité des populations. Naïveté.
Ils sont trop nombreux. Impossible de faire face. Trop nombreux. Trop dangereux. Trop manipulés.
Intellectuels? Emprisonnés. Exécutés. Priés de se taire. Poussés au silence.
Pas faire de tâche. Pas faire de bruit.
Emergence d'une puissance militaire effrayante.
Mieux vaut se courber plutôt que de pointer du doigt. L'heure est au commerce, à la prospérité et à la condescendance...
La terre tremble...Le sol se dérobe...Des milliers de morts...Punitions?
Ravage d'une politique totalitaire...